LN221 Café Littéraire: Bonjour Tristesse ("Hello Sadness"), by Françoise Sagan

This coming-of-age classic was a sensation when it came out in 1954 and Françoise Sagan was just 18 years old.

The novel takes place over the course of a summer in the south of France. Cécile, its 17-year-old narrator, spends languorous days at a secluded seaside villa in the company of her father, a philandering widower whom she adores and whose hedonism she emulates, and his latest mistress. When her father begins a more serious romance with an old acquaintance, Cécile does everything she can to stop him from marrying, with tragic results.

Cécile’s own heady romance—breezy sex with an earnest boy whom she later drops—and her existentialist musings shocked early readers. Questions of freedom, responsibility and how to lead a meaningful life were central to French philosophical thought of the 1950s. The novella’s opening lament is classic Sagan, and probably defined French ennui for a generation: “A strange melancholy pervades me to which I hesitate to give the grave and beautiful name of sorrow."

Ce classique du passage à l'âge adulte a fait sensation lors de sa sortie en 1954, alors que Françoise Sagan n'avait que 18 ans.

Le roman se déroule au cours d'un été dans le sud de la France. Cécile, la narratrice âgée de 17 ans, passe des journées langoureuses dans une villa isolée au bord de la mer en compagnie de son père, un veuf volage qu'elle adore et dont elle imite l'hédonisme, et de sa dernière maîtresse. Lorsque son père entame une liaison plus sérieuse avec une vieille connaissance, Cécile fait tout ce qu'elle peut pour l'empêcher de se marier, avec des résultats tragiques.

La propre romance enivrante de Cécile - des relations sexuelles sans lendemain avec un garçon sérieux qu'elle abandonnera par la suite - et ses réflexions existentialistes ont choqué les premières lectrices. Les questions de liberté, de responsabilité et de sens de la vie étaient au cœur de la pensée philosophique française des années 1950. La complainte qui ouvre la nouvelle est un classique de Sagan et a probablement défini l'ennui français pour une génération : « Une étrange mélancolie m'envahit, à laquelle j'hésite à donner le beau et grave nom de chagrin.